Commémorations de la victoire du 8 mai 1945 à Doulcon, Dun-sur-Meuse et Brieulles-sur-Meuse
Maître de cérémonie : Jean Marie, président du comité de Dun-sur-Meuse du Souvenir Français et délégué général adjoint Meuse nord.
Cérémonie de Doulcon à 10 heures
Étaient présents : Jean Marie, maître de cérémonie, Alain Plun, maire de Doulcon, Pierre Ploner, maire de Dun-sur Meuse, Jean Canevet, président de l'ONACVG de Dun-sur-Meuse, les pompiers, les gendarmes, les membres d'organisations patriotiques, les porte-drapeaux, l'assistance.
La gestion des sonneries et des hymnes était assurée par Jean Christophe Marie.
MAM de Doulcon
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Départ des porte-drapeaux au son de la musique de Noaille
Assistance et porte-drapeaux
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Arrivée des officiels
Mise en place des officiels
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Discours du président Jean Marie (voir le texte ci-dessous)
Discours de Jean Marie
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Dépôt de gerbes
Une gerbe portée par deux enfants du village accompagnés de M. le maire est déposée au pied du monument aux morts
Dépôt de gerbe
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Dépôt de gerbe
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Sonnerie aux morts, minute de silence et Marseillaise
Après la sonnerie aux morts et la minute de silence, la Marseillaise était entonnée en cœur par l'assistance.
Discours de M. Alain Plun (Voir le texte ci-dessous)
Discours de M. Alain Plun
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Cérémonie de Dun-sur-Meuse à 10h30
Étaient présents : M. Jean Marie, maître de cérémonie, M. Pierre Ploner, maire de Dun-sur-Meuse, M. Alain Plun, maire de Doulcon, Mme Valérie Woitier, conseillère départementale, M. Jean Canevet, président de l'ONACVG de Dun-sur-Meuse, les gendarmes, les pompiers, les membres d'organisations patriotiques, les porte-drapeaux, l'assistance.
La gestion des sonneries et des hymnes était assurée par Jean Christophe Marie.
Mise en place des porte-drapeaux et salut au monument aux morts
Mise en place des autorités
Mise en place des porte-drapeaux et des autorités
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Montée des couleurs
Montée des couleurs
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Dépôt de gerbe par les autorités
Sonnerie aux morts
Dépôt de gerbe
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Discours de M. Pierre Ploner (voir le texte ci-dessous)
Discours de M. Pierre Ploner
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Remerciements aux porte-drapeaux
Remerciements aux porte-drapeaux
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Cérémonie à Brieulles-sur-Meuse à 11h15
La cérémonie de Brieulles s'est déroulée au cimetière militaire français.
Cimetière militaire français de Brieulles-sur-Meuse
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Étaient présents : M. Jean Marie, maître de cérémonie, M. Eric Huard, maire de Brieulles, M. Pierre Ploner, maire de Dun-sur-Meuse, M. Alain Plun, maire de Doulcon, Mme Valérie Woitier, conseillère départementale, M. Jean Canevet, président de l'ONACVG de Dun-sur-Meuse, les gendarmes, les pompiers, les membres d'organisations patriotiques, les porte-drapeaux, l'assistance.
Mise en place des porte-drapeaux et des autorités
Mise en place des porte-drapeaux et des autorités
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Dépôt de gerbe
Sonnerie aux morts, minute de silence et Hymne national
Discours de M. Eric Huard
M. Huard a lu la lettre de Mme la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.. (Voir cette lettre au bas de la page)
Lecture de la lettre de Mme la ministre
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Remerciements aux porte-drapeaux
Remerciements aux porte-drapeaux
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Moment de convivialité
Fin des cérémonies
Discours du président Jean Marie
8 mai 1945, l'Allemagne vient de capituler, la guerre est gagnée, voici la victoire, c'est la victoire des nations unis et c'est la victoire de la France. Portons notre pensée vers ceux et celles qui sont morts pour elle.
Discours d'Alain Plun
Bonjour à toutes et tous,
08 mai date de la commémoration de l'anéantissement du nazisme, paix et liberté pour les peuples soumis à l'occupant pendant 5 longues années.
Cette victoire était tant attendue durant l'occupation et encore plus depuis le débarquement allié dont une petite poignée de Français sur nos plages de Normandie !
Ce 6 juin 1944, les alliés de la France prenaient pieds sur un sol inconnu, dirigés par la résistance mise en place pour ce grand jour porteur d'espoir pour toutes les populations soumises au joug hitlérien !
Après de longs mois de batailles acharnées, de bombardements intensifs, et de nombreuses victimes civiles et militaires se profilaient des jours meilleurs !
Malgré les restrictions, la population pouvait de nouveau vivre sans être terrorisée par un occupant aux méthodes brutales !
Les peuples pouvaient entrevoir une embellie et un futur durable. Ces terribles moments auront au moins le mérite d'engager un sérieux changement de mentalités nous conduisant à une coopération franco-allemande dès 1958.
En effet, le général De Gaulle et le chancelier allemand Adenauer unirent leur bon sens et firent de la réconciliation franco-allemande un moteur pour la construction de l'Europe que nous connaissons aujourd'hui !
En effet, que nous soyons pour ou contre ce système européen, nous sommes bien obligés de reconnaître que la paix se construit avec des femmes et des hommes de bonne volonté qui malgré leurs divergences s'arrangent pour que tous profitions d'une sécurité, d'une liberté et surtout d'une paix durable.
Rien n'est plus vrai aujourd'hui de constater que la guerre est à nos portes. Ce que l'on croyait d'une autre époque ressurgit. Bombardement intensifs, massacres, exactions, viols et j'en passe. Tout ce que l'on croyait d'une autre époque refait surface, l'horreur est toujours présente.
Je sais bien que durant toutes ces années des conflits ont eu lieu sur d'autres continents et cela ne nous touchait pas particulièrement. Nous voyions cela de loin mais aujourd'hui c'est l'horreur à nos portes.
La paix est menacée par des hommes aux pensées uniques, archaïques et la volonté que l'on impose aux autres par la force.
Alors certainement que tout n'est pas blanc ou noir mais ceux qui peuvent encore témoigner de la dernière guerre mondiale tremblent car la guerre n'amène que tristesse et désolation.
Vous savez que pendant la dernière guerre mondiale une majorité d'Allemands a pris conscience de la folie de leur chef suprême et du mal que la guerre pouvait engendrer une fois leur pays soumis au déluge de feux de nos alliés. La terreur changeait de camp.
Les bombes n'ont pas de radar anti-enfants, anti-vieillard, anti-malades et invalides. Les bombes ne choisissent pas leurs victimes.
Nous avons des liens privilégiés avec le peuple russe, bien sûr. Toujours la guerre qui détruit femmes et hommes mais qui unit les peuples par la souffrance.
Voila ! Nous ne pouvons pas nous réunir aujourd'hui devant notre monument aux morts sans penser à la guerre qui frappe l'Ukraine. Nous ne pouvons pas admettre les violations de frontière ni l'intégrité territoriale de nos voisins.
Le maître du Kremlin parle d'éradiquer les nazis ukrainiens. N'y aurait-il pas du déjà vu dans ces actes de barbarie, ces massacres, ces déportations. N'est-ce pas la Russie (URSS) qui avait passé un pacte avec Hitler pour qu'il puisse envahir certains pays avant de se raviser !
Il est l'heure de mettre un terme à ces tristes moments, notre avenir est en danger. Je ne sais pas qui le premier fera la plus grosse bêtise mais comme toujours ce sont les peuples qui en souffriront!
Il va bien falloir qu'un jour quelqu'un paie pour toutes les atrocités commises et là, les grands pourvoyeurs de celles-ci la feront moins belle !
Bonne journée à tous !
Un grand merci aux anciens combattants, aux porte-drapeaux, aux sapeurs pompiers à la gendarmerie et à vous tous ici présents !
Discours de Pierre Ploner
Merci aux anciens combattants, aux porte-drapeaux, à nos pompiers, et à vous tous pour votre présence.
Nous nous retrouvons régulièrement devant ce monument pour saluer la mémoire des victimes de la deuxième guerre mondiale qu'elles soient militaires ou civiles, ou que ce soient des déportés, des internés ou des résistants.
Chaque année nous voulons nous souvenir de la terreur, de la souffrance, des traumatismes causés par la barbarie d'une idéologie raciste.
En permettant à Hitler d'accéder au pouvoir en 1933, la grande majorité des Allemands n'imaginait pas un instant que le parti nazi et son chef les conduiraient vers l'enfer et la mort pour 6 millions d'entre eux.
Face à cette barbarie, la résistance des anonymes a grandi dans le pays.
Beaucoup sont tombés sous les balles de la milice d'extrême droite française.
Et puis le 8 mai 1945, la paix retrouvée et la construction de l'Europe avec comme mot d'ordre : l'Europe c'est la paix.
L'Europe c'était la paix et nous nous rendons compte que nos dirigeants ne sont pas en capacité de préserver la paix sur notre continent. Nous nous rendons compte que ce désastre peut s'abattre sur nous à nouveau et à tout moment.
Souvenons-nous que face aux grands périls qui menacèrent notre pays il y eut toujours des hommes et des femmes capables de surmonter leur rancœur, leur particularité, leur divergences pour lutter au nom du peuple, de tout le peuple.
Comme eux nous devons surmonter nos divergences pour le bien de notre pays.
Vive la république
Vive la France.
Lettre de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
La guerre a eu lieu. Si tragique et terrifiante. Rien ne fut plus comme avant. Rassemblés et fraternels, nous ne l’oublions pas.
La guerre a lieu. Si proche et dramatique. Le visage de l’Europe en est changé. Rassemblés et fraternels, nous le savons.
En ce 8 mai 2022, dans chaque ville et village de France, sur nos places, squares et jardins municipaux, devant nos monuments aux morts et mémoriaux, nous commémorons le 77ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe avec une singularité toute particulière, en écoutant les douloureux échos du temps.
Le 8 mai 1945, notre continent voyait s’achever cinq années de tempêtes, de douleur et de terreur. Ivresse de la victoire mais détresse face à l’immense sacrifice consenti. Dans cette joie bouleversée, les embrassades n’ont fait oublier qu’un temps les villes ruinées, les campagnes exsangues, les proches disparus, les restrictions. L’humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Elle a vu la barbarie nazie franchir le seuil de l’inhumanité et de l’indicible. Elle a découvert, stupéfaite et horrifiée, qu’elle pouvait s’anéantir elle-même.
Chaque année, avec fidélité, avec reconnaissance, la Nation porte son regard et son affection en direction de celles et ceux qui sont morts pour elles, vers celles et ceux qui ont combattu avec abnégation et qui ont contribué à abattre le fléau nazi.
Nous nous souvenons du combat acharné des armées françaises et des armées alliées sur tous les fronts, des Français Libres qui n’ont jamais cessé la lutte, du courage des résistants de l’intérieur, de chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement, de cette armée des lumières dans l’obscurité.
Dans les pas du Général DE GAULLE, ils ont permis à la France de rester la France.
Pour notre pays, ce combat prit de nombreux visages et la victoire mille chemins. Elle exigea tant de courage, de larmes, de deuils et de sacrifices. Il y a 80 ans, en 1942, la phalange héroïque des Français de Bir-Hakeim tint tête aux divisons italiennes et allemandes. Dans un océan de sable, ils ont résisté à tous les assauts. Ils incarnent aujourd’hui encore l’orgueil de notre pays et font vibrer le cœur des peuples libres. Nous nous souvenons aussi du raid mené sur le port de Dieppe, du sacrifice des soldats canadiens, britanniques et américains qui ont ouvert la voie de la libération de la France. Nous entendons encore les cris et les pleurs des raflés du terrible mois de juillet 1942, ceux des victimes, femmes, hommes et enfants, de l’ignominie et de la folie criminelle.
Nous, qui savons la fragilité de la paix, le passé nous instruit, les morts nous instruisent. La mémoire est un héritage autant qu’elle est une leçon.
D’abord, l’unité de la France qui n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle est rassemblée et solidaire, que lorsqu’elle se soustrait à la fureur des dissensions et des divisions, que lorsqu’elle regroupe le meilleur d’elle-même pour construire les ambitions du Conseil National de la Résistance.
Ensuite, le chemin de l’Europe qui fut le seul pour la réconciliation des nations européennes, qui a été façonné par les rêves de plusieurs générations successives, qui demeure celui de l’espérance dans le progrès collectif, celui du refus du nationalisme, celui d’une fraternité vivace.
Enfin, ce chemin de l’unité et de l’Europe n’est rien sans l’attachement viscéral de la France à la dignité de l’Homme et à ses droits fondamentaux. Ce combat nous le poursuivons ensemble. Inlassablement.
En Français. En Européens. En femmes et hommes libres.
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Commémorations de la victoire du 8 mai 1945 à Doulcon, Dun-sur-Meuse et Brieulles-sur-Meuse
Maître de cérémonie : Jean Marie, président du comité de Dun-sur-Meuse du Souvenir Français et délégué général adjoint Meuse nord.
Cérémonie de Doulcon à 10 heures
Étaient présents : Jean Marie, maître de cérémonie, Alain Plun, maire de Doulcon, Pierre Ploner, maire de Dun-sur Meuse, Jean Canevet, président de l'ONACVG de Dun-sur-Meuse, les pompiers, les gendarmes, les membres d'organisations patriotiques, les porte-drapeaux, l'assistance.
La gestion des sonneries et des hymnes était assurée par Jean Christophe Marie.
MAM de Doulcon
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Départ des porte-drapeaux au son de la musique de Noaille
Assistance et porte-drapeaux
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Arrivée des officiels
Mise en place des officiels
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Discours du président Jean Marie (voir le texte ci-dessous)
Discours de Jean Marie
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Dépôt de gerbes
Une gerbe portée par deux enfants du village accompagnés de M. le maire est déposée au pied du monument aux morts
Dépôt de gerbe
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Dépôt de gerbe
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Sonnerie aux morts, minute de silence et Marseillaise
Après la sonnerie aux morts et la minute de silence, la Marseillaise était entonnée en cœur par l'assistance.
Discours de M. Alain Plun (Voir le texte ci-dessous)
Discours de M. Alain Plun
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Cérémonie de Dun-sur-Meuse à 10h30
Étaient présents : M. Jean Marie, maître de cérémonie, M. Pierre Ploner, maire de Dun-sur-Meuse, M. Alain Plun, maire de Doulcon, Mme Valérie Woitier, conseillère départementale, M. Jean Canevet, président de l'ONACVG de Dun-sur-Meuse, les gendarmes, les pompiers, les membres d'organisations patriotiques, les porte-drapeaux, l'assistance.
La gestion des sonneries et des hymnes était assurée par Jean Christophe Marie.
Mise en place des porte-drapeaux et salut au monument aux morts
Mise en place des autorités
Mise en place des porte-drapeaux et des autorités
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Montée des couleurs
Montée des couleurs
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Dépôt de gerbe par les autorités
Sonnerie aux morts
Dépôt de gerbe
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Discours de M. Pierre Ploner (voir le texte ci-dessous)
Discours de M. Pierre Ploner
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Remerciements aux porte-drapeaux
Remerciements aux porte-drapeaux
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Cérémonie à Brieulles-sur-Meuse à 11h15
La cérémonie de Brieulles s'est déroulée au cimetière militaire français.
Cimetière militaire français de Brieulles-sur-Meuse
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Étaient présents : M. Jean Marie, maître de cérémonie, M. Eric Huard, maire de Brieulles, M. Pierre Ploner, maire de Dun-sur-Meuse, M. Alain Plun, maire de Doulcon, Mme Valérie Woitier, conseillère départementale, M. Jean Canevet, président de l'ONACVG de Dun-sur-Meuse, les gendarmes, les pompiers, les membres d'organisations patriotiques, les porte-drapeaux, l'assistance.
Mise en place des porte-drapeaux et des autorités
Mise en place des porte-drapeaux et des autorités
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Dépôt de gerbe
Sonnerie aux morts, minute de silence et Hymne national
Discours de M. Eric Huard
M. Huard a lu la lettre de Mme la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants.. (Voir cette lettre au bas de la page)
Lecture de la lettre de Mme la ministre
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Remerciements aux porte-drapeaux
Remerciements aux porte-drapeaux
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Moment de convivialité
Fin des cérémonies
Discours du président Jean Marie
8 mai 1945, l'Allemagne vient de capituler, la guerre est gagnée, voici la victoire, c'est la victoire des nations unis et c'est la victoire de la France. Portons notre pensée vers ceux et celles qui sont morts pour elle.
Discours d'Alain Plun
Bonjour à toutes et tous,
08 mai date de la commémoration de l'anéantissement du nazisme, paix et liberté pour les peuples soumis à l'occupant pendant 5 longues années.
Cette victoire était tant attendue durant l'occupation et encore plus depuis le débarquement allié dont une petite poignée de Français sur nos plages de Normandie !
Ce 6 juin 1944, les alliés de la France prenaient pieds sur un sol inconnu, dirigés par la résistance mise en place pour ce grand jour porteur d'espoir pour toutes les populations soumises au joug hitlérien !
Après de longs mois de batailles acharnées, de bombardements intensifs, et de nombreuses victimes civiles et militaires se profilaient des jours meilleurs !
Malgré les restrictions, la population pouvait de nouveau vivre sans être terrorisée par un occupant aux méthodes brutales !
Les peuples pouvaient entrevoir une embellie et un futur durable. Ces terribles moments auront au moins le mérite d'engager un sérieux changement de mentalités nous conduisant à une coopération franco-allemande dès 1958.
En effet, le général De Gaulle et le chancelier allemand Adenauer unirent leur bon sens et firent de la réconciliation franco-allemande un moteur pour la construction de l'Europe que nous connaissons aujourd'hui !
En effet, que nous soyons pour ou contre ce système européen, nous sommes bien obligés de reconnaître que la paix se construit avec des femmes et des hommes de bonne volonté qui malgré leurs divergences s'arrangent pour que tous profitions d'une sécurité, d'une liberté et surtout d'une paix durable.
Rien n'est plus vrai aujourd'hui de constater que la guerre est à nos portes. Ce que l'on croyait d'une autre époque ressurgit. Bombardement intensifs, massacres, exactions, viols et j'en passe. Tout ce que l'on croyait d'une autre époque refait surface, l'horreur est toujours présente.
Je sais bien que durant toutes ces années des conflits ont eu lieu sur d'autres continents et cela ne nous touchait pas particulièrement. Nous voyions cela de loin mais aujourd'hui c'est l'horreur à nos portes.
La paix est menacée par des hommes aux pensées uniques, archaïques et la volonté que l'on impose aux autres par la force.
Alors certainement que tout n'est pas blanc ou noir mais ceux qui peuvent encore témoigner de la dernière guerre mondiale tremblent car la guerre n'amène que tristesse et désolation.
Vous savez que pendant la dernière guerre mondiale une majorité d'Allemands a pris conscience de la folie de leur chef suprême et du mal que la guerre pouvait engendrer une fois leur pays soumis au déluge de feux de nos alliés. La terreur changeait de camp.
Les bombes n'ont pas de radar anti-enfants, anti-vieillard, anti-malades et invalides. Les bombes ne choisissent pas leurs victimes.
Nous avons des liens privilégiés avec le peuple russe, bien sûr. Toujours la guerre qui détruit femmes et hommes mais qui unit les peuples par la souffrance.
Voila ! Nous ne pouvons pas nous réunir aujourd'hui devant notre monument aux morts sans penser à la guerre qui frappe l'Ukraine. Nous ne pouvons pas admettre les violations de frontière ni l'intégrité territoriale de nos voisins.
Le maître du Kremlin parle d'éradiquer les nazis ukrainiens. N'y aurait-il pas du déjà vu dans ces actes de barbarie, ces massacres, ces déportations. N'est-ce pas la Russie (URSS) qui avait passé un pacte avec Hitler pour qu'il puisse envahir certains pays avant de se raviser !
Il est l'heure de mettre un terme à ces tristes moments, notre avenir est en danger. Je ne sais pas qui le premier fera la plus grosse bêtise mais comme toujours ce sont les peuples qui en souffriront!
Il va bien falloir qu'un jour quelqu'un paie pour toutes les atrocités commises et là, les grands pourvoyeurs de celles-ci la feront moins belle !
Bonne journée à tous !
Un grand merci aux anciens combattants, aux porte-drapeaux, aux sapeurs pompiers à la gendarmerie et à vous tous ici présents !
Discours de Pierre Ploner
Merci aux anciens combattants, aux porte-drapeaux, à nos pompiers, et à vous tous pour votre présence.
Nous nous retrouvons régulièrement devant ce monument pour saluer la mémoire des victimes de la deuxième guerre mondiale qu'elles soient militaires ou civiles, ou que ce soient des déportés, des internés ou des résistants.
Chaque année nous voulons nous souvenir de la terreur, de la souffrance, des traumatismes causés par la barbarie d'une idéologie raciste.
En permettant à Hitler d'accéder au pouvoir en 1933, la grande majorité des Allemands n'imaginait pas un instant que le parti nazi et son chef les conduiraient vers l'enfer et la mort pour 6 millions d'entre eux.
Face à cette barbarie, la résistance des anonymes a grandi dans le pays.
Beaucoup sont tombés sous les balles de la milice d'extrême droite française.
Et puis le 8 mai 1945, la paix retrouvée et la construction de l'Europe avec comme mot d'ordre : l'Europe c'est la paix.
L'Europe c'était la paix et nous nous rendons compte que nos dirigeants ne sont pas en capacité de préserver la paix sur notre continent. Nous nous rendons compte que ce désastre peut s'abattre sur nous à nouveau et à tout moment.
Souvenons-nous que face aux grands périls qui menacèrent notre pays il y eut toujours des hommes et des femmes capables de surmonter leur rancœur, leur particularité, leur divergences pour lutter au nom du peuple, de tout le peuple.
Comme eux nous devons surmonter nos divergences pour le bien de notre pays.
Vive la république
Vive la France.
Lettre de la ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
La guerre a eu lieu. Si tragique et terrifiante. Rien ne fut plus comme avant. Rassemblés et fraternels, nous ne l’oublions pas.
La guerre a lieu. Si proche et dramatique. Le visage de l’Europe en est changé. Rassemblés et fraternels, nous le savons.
En ce 8 mai 2022, dans chaque ville et village de France, sur nos places, squares et jardins municipaux, devant nos monuments aux morts et mémoriaux, nous commémorons le 77ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe avec une singularité toute particulière, en écoutant les douloureux échos du temps.
Le 8 mai 1945, notre continent voyait s’achever cinq années de tempêtes, de douleur et de terreur. Ivresse de la victoire mais détresse face à l’immense sacrifice consenti. Dans cette joie bouleversée, les embrassades n’ont fait oublier qu’un temps les villes ruinées, les campagnes exsangues, les proches disparus, les restrictions. L’humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Elle a vu la barbarie nazie franchir le seuil de l’inhumanité et de l’indicible. Elle a découvert, stupéfaite et horrifiée, qu’elle pouvait s’anéantir elle-même.
Chaque année, avec fidélité, avec reconnaissance, la Nation porte son regard et son affection en direction de celles et ceux qui sont morts pour elles, vers celles et ceux qui ont combattu avec abnégation et qui ont contribué à abattre le fléau nazi.
Nous nous souvenons du combat acharné des armées françaises et des armées alliées sur tous les fronts, des Français Libres qui n’ont jamais cessé la lutte, du courage des résistants de l’intérieur, de chaque Française et Français qui a refusé l’abaissement, de cette armée des lumières dans l’obscurité.
Dans les pas du Général DE GAULLE, ils ont permis à la France de rester la France.
Pour notre pays, ce combat prit de nombreux visages et la victoire mille chemins. Elle exigea tant de courage, de larmes, de deuils et de sacrifices. Il y a 80 ans, en 1942, la phalange héroïque des Français de Bir-Hakeim tint tête aux divisons italiennes et allemandes. Dans un océan de sable, ils ont résisté à tous les assauts. Ils incarnent aujourd’hui encore l’orgueil de notre pays et font vibrer le cœur des peuples libres. Nous nous souvenons aussi du raid mené sur le port de Dieppe, du sacrifice des soldats canadiens, britanniques et américains qui ont ouvert la voie de la libération de la France. Nous entendons encore les cris et les pleurs des raflés du terrible mois de juillet 1942, ceux des victimes, femmes, hommes et enfants, de l’ignominie et de la folie criminelle.
Nous, qui savons la fragilité de la paix, le passé nous instruit, les morts nous instruisent. La mémoire est un héritage autant qu’elle est une leçon.
D’abord, l’unité de la France qui n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle est rassemblée et solidaire, que lorsqu’elle se soustrait à la fureur des dissensions et des divisions, que lorsqu’elle regroupe le meilleur d’elle-même pour construire les ambitions du Conseil National de la Résistance.
Ensuite, le chemin de l’Europe qui fut le seul pour la réconciliation des nations européennes, qui a été façonné par les rêves de plusieurs générations successives, qui demeure celui de l’espérance dans le progrès collectif, celui du refus du nationalisme, celui d’une fraternité vivace.
Enfin, ce chemin de l’unité et de l’Europe n’est rien sans l’attachement viscéral de la France à la dignité de l’Homme et à ses droits fondamentaux. Ce combat nous le poursuivons ensemble. Inlassablement.
En Français. En Européens. En femmes et hommes libres.
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