Souttre et Drouet à Brieulles
A NOUS LE SOUVENIR
A EUX L’IMMORTALITE
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CEREMONIE DU SOUVENIR FRANCAIS
Le 16 mai 2009 au cimetière civil de BRIEULLES sur Meuse
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CEREMONIE DES HONNEURS APRES RESTAURATION DES TOMBES DE
DROUET Charles et SOUTTRE Albert
MORTS AU CHAMP D’HONNEUR LORS DE LA GRANDE GUERRE.
SOUVENIR FRANÇAIS canton de Dun sur Meuse - 5, rue de fontaines - 55110 Milly sur Bradon
Tél .03 29 80 97 31 Port.06 37 21 32 22 email marie_jean@orange.fr
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HOMMAGE A DEUX SOLDATS DE 14-18
CEREMONIE ORCHESTREE PAR LE COMITE DU SOUVENIR FRANÇAIS DE DUN
sur MEUSE sur fond de musiques militaires et hymnes national et européen.
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En présence de:
Monsieur COURTAUX, Conseiller Général et Président de la Codecom du Val Dunois.
Monsieur le Colonel BROISAT, Délégué Général Départemental du Souvenir Français.
Monsieur le lieutenant Colonel DENONCIN, Délégué Général adjoint du Souvenir Français.
Monsieur MARIE, Président Cantonal du Souvenir Français.
Monsieur JACQUET, Président des Anciens Combattants.
Mesdames et Messieurs les élus.
Messieurs les porte-drapeaux et figurant en tenue de 14-18
Les habitants et enfants du village ainsi que nos invités.
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Remerciements de Monsieur AUTRET Henri, Maire de Brieulles sur Meuse
Mr COURTAUX Conseiller Général et Président de la Codecom du Val Dunois
Mr le Colonel BROISAT Délégué Général Départemental du Souvenir Français
Mes collègues Maires des Communes voisines
Les Conseillers Municipaux et les habitants de Brieulles
Les porte-drapeaux et figurants
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Vous ne le savez peut être pas, Brieulles à terriblement souffert lors de la Grande Guerre, 38 enfants du village ont donné leur vie pour la Patrie et notre liberté, Brieulles compte aussi 78 victimes civiles décédées en déportation.
Merci.
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Remerciements aux personnes présentes et à Monsieur Guy DENONCIN pour la participation de sa famille à la restauration de la sépulture de SOUTTRE Albert (Grand-père).
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Monsieur JACQUET Jean-Pierre, Président des Anciens Combattants du Val Dunois
Monsieur MARIE Médéric porte-drapeau du Souvenir Français du canton de Dun sur Meuse Un Ancien Combattant, porte-drapeau |
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LES HONNEURS
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Discours de Monsieur MARIE Jean Président Cantonal du Souvenir Français
Plus le temps passe, plus le souvenir risque de s'estomper : « On nous oubliera, le temps inexorable fera son œuvre, les soldats mourront une seconde fois » à écrit Roland DORGELES.
Il ne doit pas en être ainsi, le Souvenir Français se devra d'être gardien de leur mémoire, et devra tout autant être le garant de la transmission des valeurs léguées par ceux dont les noms sont inscrits sur les monuments de nos villes et de nos villages.
« Mère, tel que nous sommes, nous voici pour te servir » à écrit le Général de Gaulle, « aussi, lorsque le soldat tombé sur cette terre de France ou à l'étranger pour l'honneur du drapeau et de la liberté demandera « qu'as-tu fait de ma mort ?».
Avec le Souvenir Français, il sera alors possible de répondre : « j'ai entretenu ta tombe comme celle de tes frères connus ou inconnus, français, indochinois, ou africains morts pour la France et le monument sur lequel ton nom est gravé, mais aussi et surtout, je me suis efforcé de transmettre l'héritage des valeurs que tu m'avais légué, don de soi pour défendre le droit, et sauver les droit de l'homme, volonté de servir en toutes circonstances les valeurs de la République marquées dans sa devise nationale : Liberté Egalité Fraternité ».
Le souvenir de ceux qui sont morts ou sont rentrés, marqués à jamais doit être rappelé avec force, c'est notre mission, en entretenant leurs tombes, en participant à la conservation des monuments élevés à leurs gloire, nous maintenons les signes concrets de leur action exemplaire, qui permettent de rappeler aux générations actuelles, aux jeunes en particulier que les valeurs de liberté et de respect de la personne humaine qu'ils ont défendues doivent continuer à l'être, car elles ne sont jamais définitivement acquises.
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A NOUS LE SOUVENIR A EUX L'IMMORTALITE
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Discours de Monsieur le Colonel BROISAT, Délégué Général Départemental du Souvenir Français, sur le rôle et les missions du Souvenir Français
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Discours de Monsieur COURTAUX, Conseiller Général et Président de la Codecom du Val Dunois, sur la Guerre et ses horreurs, les vertus de la Paix et le rôle de chacun pour la préserver, le devoir de mémoire et l’engagement de la jeunesse.
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Historique de DROUET Charles par Monsieur MARTINET Louis, secrétaire du Comité du Souvenir Français
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18ème BATAILLON DE CHASSEURS A PIED
31 juillet 1914, à 4 heures du matin l’alerte à la guerre sonne à Longuyon.
7h30, le 18ème prend la direction de Arrancy-Spincourt, « ce sera dur, mais la guerre sera courte, tout le monde en est persuadé ».
8 août, l’ennemi attaque et le 18ème après avoir contenu celle-ci, gagne Mangiennes.
10 août, combats de Mangiennes et Pillon.
18 AU 22 août 1914 OFFENSIVE DE BELGIQUE
1er choc à Bellefontaine, première victoire chèrement payée, sur tous les autres points, nos troupes se replient (Bataille de Charleroi).
Retraite de Belgique du 23 août au 4 septembre
A partir du 23 août commence le grand mouvement de repli qui doit conduire à la Marne, le bataillon franchit la Meuse à Stenay (son ancienne garnison), et livre combat les 27, 28 et 31 pour arriver sur la Sault le 5 septembre, c’est la bataille de la Marne.
BATAILLE DE LA MARNE ET RETRAITE ALLEMANDE 5 septembre au 18 septembre
6 septembre 1914, général JOFFRE
«Au moment ou s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder an arrière; tous les efforts doivent être employés à attaquer et refouler l'ennemi. Une troupe qui ne peu plus avancer devra coute que coute garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutot que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée"
Le 18ème bataillon prend une part glorieuse à la bataille de Marne, beaucoup des siens sont restés sur le champ de bataille, qui demeure de l’avis de tous, l’un des plus impressionnants de la guerre « plus d’un tiers des unités qui ont combattu est hors de combat ».
ARGONNE septembre 1914 février 1915
C’est le triomphe de la guerre des mines et du combat à la grenade, des explosions, des fusillades interminables, et des hourras des troupes d’assaut.
Le 18ème, à l’occasion de se signaler par des actions d’éclat, La Chalade, La Fille Morte, Le Four de Paris, Fontaine Madame
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Le 1er janvier 1915, à La Grange Aux Bois, a lieu le premier appel des morts du 18ème pour rendre un dernier hommage à ceux qui ont donné leur vie pour le pays.
Le bataillon ce met en marche vers le champ de bataille, le 1er mars, le canon gronde et le soir à 22 heures, il est à Menil Les Hurlus, mitrailleuses et canons dirigent leur feu sur elle, en trois minutes, la moitié de l’effectif est détruit.
A partir du 4 mars, des attaques partielles sont entreprises, l’ennemi ne ménage pas ses obus, attaque de la tranchée franco-boche au prix de pertes sévères, et reste épaule contre épaule avec l’adversaire, une opération affermit notre position, par la capture de la 5ème compagnie du 4ème régiment de la garde allemande, ses journées son très dures, et parmi les morts nous trouvons DROUET Charles, sergent au 18ème bataillon de chasseurs à pied, tué à l’ennemi le 5 mars 1915 à Mesnil les Hurlus (Marne).
Très éprouvé pour être jeté à nouveau dans la bataille, le bataillon sera ramené le 12 mars entre Somme Tourbe et Somme Suippe pour recevoir des renforts et reprendre les combats.
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147e REGIMENT D'INFANTERIE
Le 31 juillet 1914, le 147e Régiment d'Infanterie fait partie du 2e corps d'armée, 4e division, 7e brigade,
Le 1er août, le régiment, sous le commandement du Colonel REMOND, se rend à Marville.
Le 4 août, le 2e échelon représentant les réservistes vient le rejoindre, le 147ème R.I est ainsi constitué à son effectif de guerre.
C'est le 22 août 1914, à Lahage, Melx-devant-Virton et Bellefontaine que le régiment le reçoit.
Le premier choc a lieu, mais ce n'est pas celui que l'on rêvait, homme contre homme, poitrine contre poitrine, et les tentatives d'assauts à la baïonnette sont maintes fois arrêtées par les puissantes rafales des mitrailleuses ennemies.
Chacun fait son devoir, les blessés veulent accomplir le leur jusqu'au bout et s'accrochent au terrain. L'ennemi ne peut progresser et, sous nos attaques répétées, abandonne le village de Bellefontaine.
Le succès n'est malheureusement pas général, il faut reculer : 5 jours durant, le 147e marche de position en position ; peu ou pas de sommeil, chacun est exténué, mais pas une plainte n'est perçue.
Le ravitaillement se fait attendre et c'est en souriant, que, tout en marchant, l'on arrache une carotte, un oignon, pour tromper une faim rendue plus vive par la longueur des étapes.
Le 28 août, le régiment combat devant le village de Yonck. Là encore, les plus beaux élans sont arrêtés net par des tirs intenses de mitrailleuses, par une artillerie supérieure à la nôtre quant au nombre et au calibre.
C'est en vain que tous font preuve de l'énergie la plus farouche ; et si le succès obtenu est local, il n'en est pas moins à l'honneur du régiment.
Il faut reculer encore : du 29 août au 6 septembre le régiment bat en retraite dans la direction de Ste-Ménéhould, puis de Biesme.
Journées épuisantes, les hommes sont harassés, souffrent de la soif, mais supportent stoïquement leur fatigue.
Le 147e occupe la région de Favresse et Thieblemont. Des tranchées sont creusées à la hâte, car l'ennemi est proche.
C'est devant Thieblemont et Favresse que se déroulent les fluctuations de la lutte engagée. Prise et perte de Favresse, reprise de ce village.
Comme les jours précédents, c'est pour tous le mépris de la mort. On se bat et l'on tient jusqu'à ce que l'ennemi soit contraint à évacuer les positions.
Dans la nuit du 11 au 12, les Allemands battent en retraite. La poursuite est âpre, mais on ne sent pas la fatigue.
Le combat reprend de plus belle, en entrant dans l'Argonne, dans la région de Vienne le Château. Cette région boisée, avec ses ravins profonds et encaissés, rend la marche difficile et la surprise possible.
Néanmoins le 147e déjoue les ruses de l'ennemi, repousse ses furieux assauts et conserve sur lui un certain avantage. Des tranchées sont établies de part et d'autre.
Les quelques jours qui s'écoulent du 15 au 18, pendant lesquels se déterminent les positions allemandes et françaises, ne seront que le prélude de la lutte de tous les instants que le régiment va avoir à soutenir.
Les attaques alors succèdent aux attaques, la lutte revêt une âpreté peut-être unique au cours de la campagne. Les chefs font appel à l'énergie, à l'esprit de sacrifice des troupes. Celles-ci magnifiques d'endurance, répondent à cet appel par de multiples traits de bravoure.
Dans des tranchées informes, à quelques pas de l'ennemi, sous la menace perpétuelle des bombes de gros calibre et de mines continuellement prêtes à. jouer, vivant dans de véritables ruisseaux de boue, n'ayant pour répondre que des moyens de fortune, tous fournissent un effort croissant et étonnent l'Allemand par leur opiniâtreté.
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Les deux tombes avant et après restauration
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La tombe de DROUET Charles avant et après restauration
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Article Est Républicain
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*******fin de la cérémonie********