George S.Patton

George Smith Patton

George Smith Patton, né le 11 novembre 1885 à San Marino en Californie, mort le 21 décembre 1945 à Heidelberg en Allemagne, est un général d'armée des Ètats Unis qui a notamment commandé la VIIe puis la IIIe armée américaine sur le théâtre européen des opérations de la Seconde Guerre mondiale.

George S. Patton en 1907
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Né en 1885 dans une famille aisée ayant une forte tradition militaire, Patton étudie à l'institut militaire de Virginie puis à l'académie militaire de West Point.
Il fait partie de l'équipe américaine de pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 1912 ; féru d’escrime, il conçoit ensuite un sabre de cavalerie de qualité — modèle 1913 — destiné à l'armée, mais qui s'est avéré peu utilisé par la suite, car les méthodes de guerre ont évolué rapidement au cours de la période.

Patton face au Français Latrie au JO 1912
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En 1916, Patton participe aux combats de l'expédition punitive contre Pancho Villa au Mexique dans l'un des premiers exemples de guerre mécanisée.
Il rejoint ensuite le corps blindé de la force expéditionnaire américaine qui participe aux combats sur le front de l'ouest de la Première Guerre mondiale, après l'entrée en guerre des États-Unis en 1917.

Après son expédition contre les Mexicains, Patton est initialement affecté à Front Royal en Virginie pour superviser l'acquisition de chevaux pour l'armée.
À la suite de l'entrée en guerre des États-Unis contre les empires centraux en avril 1917 et la nomination de Pershing à la tête de la force expéditionnaire américaine, Patton demande à rejoindre son état-major.
Il est promu capitaine le 15 mai 1917 et embarque pour l'Europe le 28 mai avant d'arriver à Liverpool le 8 juin. Devenu l'assistant personnel de Pershing, Patton supervise l'entraînement des troupes américaines à Paris en septembre avant d'être affecté au commandement du quartier général de la base de Chaumont.
Il n'apprécie pas cette fonction et commence à s'intéresser aux chars d'assaut alors que Pershing songe à lui donner le commandement d'un bataillon d'infanterie.
Alors qu'il est hospitalisé pour un ictère, il rencontre le colonel Fox Conner qui l'encourage à poursuivre dans cette voie.

Le 10 novembre 1917, Patton reçoit l'ordre d'établir l'école des blindés légers de la force expéditionnaire. Il quitte Paris et rejoint le camp d'entraînement de l'armée française à Champlieu près d'Orrouy où il conduit un char léger Renault FT pour tester sa capacité à franchir les tranchées.
Il visite également une usine Renault pour voir la fabrication des blindés. Le 20 novembre, les Britanniques lancent ce qui est alors la plus grande offensive de chars de la guerre près de Cambrai.
Dix jours plus tard, Patton se rend à Albert à environ 50 kilomètres de Cambrai pour être informé des résultats de l'attaque par John Frederick Charles Fuller, le commandant britannique du Royal Tank Regiment.
Patton est promu major le 26 janvier 1918 et reçoit le 23 mars, les dix premiers chars de son école à Bourg petit village près de Langres où est installé l'école de chars légers de l'armée américaine. Étant le seul soldat ayant une expérience de la conduite de ces engins, Patton descend personnellement sept chars du train qui les a transportés.
À son poste, Patton entraîne les équipages des chars à opérer en soutien de l'infanterie et défend son usage auprès des officiers réticents. Il est promu lieutenant-colonel le 3 avril 1918.

Patton devant un char Renault FT
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En août 1918, il est placé à la tête de la 1re brigade provisoire de chars qui est renommée 304e brigade de chars, le 6 novembre. Cette unité appartient au corps blindé du colonel Samuel Rockenbach opérant au sein de la 1re armée américaine.
Supervisant la logistique des blindés dans leur première utilisation par des forces américaines et menant personnellement des reconnaissances en prévision de l'attaque, Patton ordonne qu'aucun char américain ne doit se rendre.
Il commande les équipages américains des chars Renault FT à la bataille de Saint-Mihiel depuis le front durant la plus grande partie de l'offensive qui commence le 12 septembre.
Il marche devant les chars dans le village d'Essey-et-Maizerais occupé par les Allemands et monte sur un char durant l'attaque sur Pannes pour encourager ses hommes.

La brigade de Patton est ensuite redéployée pour soutenir le 1er corps américain durant l'offensive Meuse-Argonne du 26 septembre. Il commande un détachement de chars dans un épais brouillard alors qu'il progresse de 8 kilomètres dans les lignes allemandes.
Vers 9 heures, Patton est blessé à la jambe gauche alors qu'il mène l'attaque d'une position de mitrailleuses allemandes avec six hommes et un char près de la ville de Cheppy.
Il est secouru par Joe Angelo, un première-classe aide-soignant, qui recevra par la suite la Distinguished Service Cross pour cette action.
Patton continue de commander ses hommes depuis un trou d'obus pendant une heure avant d'être évacué. Il s'arrête à un poste de commandement à l'arrière pour soumettre son rapport avant d'être emmené à l'hôpital. Sereno E. Brett, commandant du 326e bataillon de chars, assume le commandement de la brigade en son absence.
Alors qu'il récupère de ses blessures, Patton est promu colonel le 17 octobre. Il retourne sur le front le 28, mais ne participe pas à d'autres combats avant l'armistice du 11 novembre 1918.
Pour ses actions à Cheppy, Patton obtient la Distinguished Service Cross. Il reçoit un peu plus tard la Purple Heart pour ses blessures.

L'attaque de Cheppy et la blessure de Patton

[...]Le Major Sauerwein, commandant le 1er bataillon, est tué d'une balle à la tête au moment où le brouillard s'est levé, à 10 heures du matin. Frappés dans un endroit à découvert, les Doughboys (nom donné aux soldats qui creusaient dans la boue) se sont couchés lorsque les tirs ont touché plusieurs officiers.
Le capitaine Alexander Skinher, de Saint-Louis, prend avec lui deux volontaires dont l'un porte le drapeau du régiment qu'il montre à ses camarades et le second, les munitions. Tous marchent dans l'épais brouillard, en direction des lignes allemandes.
Après que l'homme qui transporte les munitions se soit fait tuer, son camarade prend sa place et continue d'avancer jusqu'à ce qu'il se fasse également tuer. Il recevra d'ailleurs la médaille d'honneur à titre posthume pour cette action.

Le colonel Henri Howland, commandant le 138e d'infanterie saute dans un trou d'obus, à 300 mètres derrière la ligne ennemie pour porter secours à un soldat qui était touché. Il vient juste d'être nommé chef de corps, la veille de l'attaque allemande.
Deux tanks légers se mettent en position à proximité. Pensant avoir affaire à des équipages français, le colonel envoie un interprète français, le sergent Morel, homme joyeux et poli pour prendre contact avec les pilotes de tanks. Morel saute de trous d'obus en bouts de tranchées sous une fusillade nourrie. Il réussit à atteindre les blindés sans être touché et fait de grands gestes pour attirer l'attention des conducteurs. Finalement, la trappe de l'un des véhicules s'ouvre, le pilote, un Américain, sort la tête , fixe longuement le Français et crie « bon sang ! Qu'est-ce que tu veux de nous ? » Heureux qu'il s'agisse de tanks américains,  Howland leur demande de continuer en avant de l'infanterie pour détruire les réseaux de fils de fer, les chevaux de frise et les boucliers de tranchée, et de poursuivre jusqu'à Cheppy.

Appuyés par les chars et les mitrailleuses, les Américains foncent dans la vallée jusqu'au ruisseau. Les tanks essayent de réduire un nid de mitrailleuses allemand, mais la troupe est aussitôt prise sous un intense bombardement qui oblige les Doughboys à se terrer dans des trous. Howland, blessé à la main, demande à avoir plus de tanks pour avancer.

Le lieutenant-colonel George S. Patton se trouve, ce matin-là, à Neuvilly, à environ cinq cents mètres à l'est de la position de la batterie du capitaine Harry Truman. Ses ordres sont de rester au poste de commandement pendant que deux compagnies du 344e bataillon de tanks, sous les ordres du major Serrano Bratt, avancent comme support d'infanterie.
Vers 18 h 30, Patton désobéit aux instructions qu'il a reçues et, avec ses aides de camp, il marche en direction du front et tente de rejoindre Serano Bratt pour lui ravir le commandement des chars.
Le brouillard est tellement épais que Patton entend des tirs dans toutes les directions sans pouvoir en déterminer la provenance. 
Vers 10 heures, il arrive à un carrefour, à cinq cents mètres au sud de Cheppy. À ce moment, le brouillard commence à se dissiper, mais aucune trace de chars dans les environs. Seul un groupe de Doughboys un peu perdus, se trouve dans le champ de vision de Patton.

Lorsque le brouillard s'est complètement levé, les Allemands apparaissent sur le champ de bataille et Patton ordonne de tirer avec toutes les armes disponibles sur l'ennemi. Avec son entourage, il s'abrite derrière le talus de la voie ferrée, insultant et injuriant les fantassins qui se dispersent.

Deux jours plus tard, Patton écrit à sa femme en faisant la remarque suivante à propos de ses soldats : « Tous avaient peur. Quelques-uns faisaient des choses stupides, certains mettaient leurs masques à gaz, d'autres se mettaient les mains devant leur visage, mais aucun n'a essayé de tirer sur l'ennemi pour descendre quelques boches . Il n'y avait que moi comme officier. »
Révolté par cette conduite et en l'absence d'officiers pour conduire les hommes, Patton les rassemble et leur ordonne d'aller au-devant de l'ennemi, mais sous le feu des Allemands les Doughboys reculent. La situation commence à devenir pénible aussi bien pour les hommes qui ne peuvent avancer sous la mitraille comme pour Patton qui ne réussit pas à motiver sa troupe.

Finalement, Patton réussit à retrouver les tanks qui étaient bloqués par de très profondes tranchées, assez loin de l'endroit où ils étaient censés se positionner. Avant que le jour se lève, les ouvriers du génie réussissent à combler les tranchées et les trous pour ouvrir le passage aux tanks.
Pendant la progression, les tanks dégagent la route réduisant les obstacles et détruisant les maisons où l'ennemi aurait pu se cacher. Cette avance se déroule sous le feu nourri de l'ennemi. Patton retrouve les chars Schneider complètement mélangés et pris sous les tirs allemands qui en détruisent plusieurs.
Dans cette fournaise, les fantassins et les ouvriers du génie doivent se mettre à l'abri. « Que le diable les emporte, ils ne peuvent me tirer dessus ! » s'exclame Patton en courant vers les tanks bloqués derrière une tranchée. En rage et à bout de nerfs, il ordonne aux fantassins de se lever et de creuser une tranchée. Ceux qui n'obéissent pas promptement à cet ordre s'aperçoivent vite qu'il est plus dangereux pour eux de rester à l'abri sous la menace de Patton que d'affronter l'ennemi. « Je crois que je voulais tuer un homme qui refusait de travailler et lui ai donné un coup de pelle sur la tête », se rappelle-t-il un peu plus tard. « Cela était excitant, les Allemands tiraient sur nous et j'ai marché jusqu'à leur porte. Cependant, nous avons réussi à soulever 5 tanks et à les faire rouler en avant, en criant, jurant et jouant du bâton. »

Patton a vraisemblablement eu ce jour la première peur de sa vie. Ses mains étaient mouillées par la transpiration, sa bouche semblait être pleine de coton, son corps, lui, tremblait et voulait fuir. Il croyait en la réincarnation ; il pensait avoir vécu une aventure de soldat au 19e siècle.
Regardant en l'air, il croyait voir ses ennemis le dévisager à travers un nuage, les yeux pleins de reproches.

Maintenant, sa peur a disparu et il dit : « Il est temps que cet ancien Patton meure et qu'un autre renaisse. » Il n'a plus peur, il avance en criant : « Qui va me descendre ? » Il marche en levant son pistolet convaincu qu'il sera tué. Il entraîne dans sa course six volontaires dont quatre se font immédiatement tuer. C'est alors qu'il reçoit une balle de mitrailleuse à la jambe gauche. Il reste debout malgré tout et avance de trente mètres avant de s'écrouler. Son aide de camp, le soldat Angelo le traîne jusqu'à un petit trou où ils resteront couchés pendant deux heures.
La fusillade ne ralentit pas et les balles sifflent au-dessus de leur tête. Patton pense à son grand-père qui avait été blessé à Cevelard Creck pendant la guerre civile.

Dans la journée, Patton est évacué sur l'hôpital de campagne. Vingt-quatre ans passeront avant qu'il revienne à cet endroit. Il vient d'apporter sa contribution à l'histoire militaire des États-Unis en symbolisant le courage.

Le 344e bataillon de tanks s'est remis en marche et, vers midi, les 8 tanks du colonel Howland rejoignent le bataillon. Howland lance une attaque, mais cette fois, les Doughboys ont appris qu'il valait mieux marcher à l'abri des tanks. À chaque obstacle, les fusils des soldats et les mitrailleuses des chars nettoient le terrain avant de repartir vers la position fortifiée suivante.
Leur progression les amène près du ruisseau (la Buante) et une lutte sans merci s'engage pour réduire les nids de mitrailleuses allemands.
À l'aide de grenades, de salves de mousqueterie et de coups de baïonnettes, les Américains percent la ligne ennemie et repoussent les Allemands jusqu'à Cheppy. Les Doughboys pénètrent dans le village, font une centaine de prisonniers et récupèrent une tonne de matériel. Ils découvrent une masse de fusils estampillés avec l'insigne Bethlehem Steels Works. Les fusils ont été fabriqués en Pennsylvanie, envoyés en Russie, pris par les Allemands, apportés en France et repris par les Américains.
Le colonel Howland très éprouvé physiquement et psychologiquement est évacué. Il est remplacé par le colonel H.W.Parker qui commande le 138e d'infanterie. Le village est organisé défensivement et, en l'absence de résistance, la progression est reprise dans l'après-midi. À la nuit, le régiment atteint une position située à 500 mètres au nord de Véry.
Le sergent William S.Triplet du 140e d'infanterie, un homme grand et fort de 17 ans seulement, du Missouri, découvre les restes du 138e régiment qui subit les attaques de l'après-midi. Les champs face à Cheppy sont couverts de cadavres ou de mourants dégageant une odeur pestilentielle.
Les hommes se sont battus avec le même esprit que la brigade de Pickets à Gettysburg pendant la guerre civile, pour un résultat identique. Des brancardiers les regroupent et les recouvrent de branchages. Trois médecins mettent des bandages aux blessés. Triplet raconte : « J'ai marché à côté d'un homme allongé sur une civière qui avait un œil de la taille d'une pêche, qui était sorti de son orbite et qui pendait sur sa joue, retenu par un fil épais . Je le regardais et il me fit un clin d’œil avec son autre œil comme pour me faire peur. Il a reçu une balle dans la tête qui lui a provoqué une plaie au cerveau. La pression sanguine due à l'hémorragie a éjecté le globe de son logement. Le pauvre homme était encore en vie, mais les médecins disaient qu'il n'avait aucune chance de survivre.
Sur la gauche, le 137e d'infanterie avance à l'ouest de la butte de Vauquois où il rencontre une certaine résistance jusqu'à 9 h 30, puis arrive sur la ligne Cheppy-Varennes, village historique où les révolutionnaires ont capturé Louis XVI en 1791 alors qu'il s'enfuyait. Ce village est situé dans une cuvette où coule la rivière Aire.
La 28e division est missionnée pour prendre l'ouest du village alors que la 37e division se charge de l'est. Chaque division connaît des difficultés pour progresser sur des routes à moitié détruites avec des maisons démolies où les Allemands se tiennent en embuscade pour leur tirer dessus avec fusils, mitrailleuses et même des canons de 88 millimètres. Les Huns brisent l'avance de l'infanterie. Aucune aide d'infanterie, d’artillerie, ni même aérienne ne se présente. Avec leurs seuls fusils, ces divisions ne peuvent avancer même avec beaucoup de courage et d'abnégation.
Le colonel Clad Hamilton est tombé de fatigue. Un officier l'a trouvé étendu sur le dos dans une tranchée. Ses membres ne lui obéissent plus, il ne peut que murmurer quelques ordres à l'officier.
Les 137e et 138e d'infanterie sont cloués au sol et ne peuvent progresser. Le 139e régiment avance plus facilement, car le chemin a été tracé par ses prédécesseurs. Le commandant de ce régiment, le lieutenant-colonel Cari L. Ristine, est réputé plus fort mentalement et physiquement que Howland et Hamilton.


Entre les deux guerres mondiales, George S.Patton est l'un des principaux partisans de l'introduction des techniques de la guerre mécanisée dans l'armée américaine et il exerce diverses fonctions administratives militaires sur le territoire américain.
Ayant gravi les échelons de la hiérarchie, il est à la tête de la 2e division blindée au moment de l'entrée en guerre des États-Unis fin 1941.

Patton mène les troupes américaines lors de l'opération Torch au Maroc en 1942 et, sous son commandement efficace, le 2e corps d'armée démoralisé recouvre sa cohésion au cours de la campagne de Tunisie.
Il commande la VIIe armée lors de l'invasion de la Sicile et devance les troupes britanniques de Montgomery en arrivant le premier à Messine. Il est néanmoins impliqué dans une controverse après avoir giflé deux de ses hommes souffrant de stress post-traumatique et est temporairement relevé de son commandement.
Comme il est craint de l’ennemi, Patton est utilisé pour une vaste opération de désinformation destinée à tromper les Allemands sur le lieu exact de l'attaque alliée qui doit avoir lieu en Normandie début juin 1944.
À l'issue du débarquement, il est réaffecté en juillet à la tête de la IIIe armée qui intervient dans la bataille de Normandie et il mène une offensive éclair jusqu'en Lorraine.
Il se porte au secours des troupes américaines encerclées à Bastogne durant la bataille des Ardennes et entre en Allemagne au printemps 1945.
À la fin de la guerre, il est nommé gouverneur militaire de Bavière avant d'être relevé de ses fonctions et affecté au commandement de la XVe armée stationnée dans l'Allemagne occupée.
Il est victime d'un accident de la route alors qu'il est assis à l'arrière de sa berline qui heurte un camion militaire le 9 décembre 1945 : il succombe à ses blessures douze jours plus tard dans l'hôpital de Heidelberg.

Général George S. Patton
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Le caractère pittoresque et énergique de Patton ainsi que ses succès militaires ont parfois éclipsé ses déclarations maladroites à la presse. Sa philosophie de commander depuis le front et d'encourager ses hommes avec des discours comportant des grossièretés apparentes — « On ne vous demande pas de mourir pour votre pays, mais que le salaud d'en face meure pour le sien » — a néanmoins entraîné l'apparition de nouvelles méthodes de commandement au sein du corps des officiers de l'Armée américaine.
De même, ses tactiques basées sur des offensives rapides et percutantes se sont traduites par le développement de nouvelles doctrines de combat dans le domaine de la guerre mécanisée.
Si les opinions des commandants alliés à son sujet étaient souvent mitigées, il était tenu en haute estime par ses adversaires allemands. Le film Patton de 1970 a remporté sept oscars et a contribué à faire de lui un héros populaire américain.

Statue du général Patton à West Point
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Sources :


Date de création : 20/02/2018 14:20
Catégorie : - Personnages célèbres
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